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    La réforme du divorce est reportée au 1er janvier 2021 selon une loi du 17 juin 2020

    La réforme de la procédure des divorces contentieux, qui devait entrée en vigueur au 1er septembre 2020, est reportée au 1er janvier 2021.
    Jusqu’à la date précitée, la saisine du Tribunal s’effectue par voie de requête.
    Avec la réforme, il faudra obligatoirement délivrer une assignation ou déposer une requête conjointe seulement. 

    – la procédure de divorce ne se déroulera plus en deux temps puisque la phase de conciliation disparaît. Le juge sera saisi une seule fois par une demande en divorce ;
    – les parties n’auront plus à attendre la convocation du juge. Ce sera l’avocat qui devra prendre contact avec le greffe pour demander une date d’audience à faire figurer sur son acte d’assignation ;
    – une audience d’orientation et sur mesures provisoires sera prévue. Dans le cas où les époux ne sollicitent aucune mesure provisoire, le juge renverra l’affaire pour une mise en état. Dans ce cadre, les époux seront invités, par l’intermédiaire de leur avocat, à s’échanger des écritures, jusqu’à l’audience de plaidoiries et le jugement de divorce définitif.
    Les procédures de divorce contentieux restent le divorce accepté, le divorce pour faute et le divorce pour altération du lien conjugal. Pour cette dernière procédure, les conditions seront assouplies. En effet, le délai de séparation caractérisant l’altération définitive du lien conjugal sera réduit de deux ans à un an.
    Autre changement, la réforme prévoit que les époux, avant la saisine du juge, pourront accepter le principe de rupture du mariage par un acte sous seing privé contresigné par les avocats. Étant précisé que le divorce accepté sera également possible pour les majeurs protégés.

 

 

 

LE DROIT DE PARTAGE : PROJET DE BAISSE DU TAUX : 

Au moment du divorce et de la séparation des biens, l’administration française impose aux époux de payer une taxe qui s’appelle le droit de partage. Ainsi, l'administration perçoit 2,5% du montant des biens partagés (déduction faite des dettes et des frais notariés, s’il y’en a eu au cours de la procédure de divorce).

Pour calculer la taxe globale et la somme à payer, il faut dresser une liste précise des biens partagés, en mentionnant la valeur de chaque bien. 

Le gouvernement propose, dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2020 de ramener ce taux de 2,5% à 1,1% pour 2020. 

En 2021, la suppression du droit de partage est proposée.